Interview pour Duke & Dude

3 novembre 2012 Commentaires fermés sur Interview pour Duke & Dude



Extraits…

« En septembre, à l’occasion du salon Première Vision (tout comme pour Freddy Jay), nous sommes allés à la rencontre de Romain Froquet, artiste peintre. Une rencontre qui a débutée autour d’un café pour finir dans l’atelier du collectif 9ème Concept où il nous a gentiment accueilli. Une nouvelle rencontre passionnante qu’on souhaite partager avec vous… »

Tu nous parles de ta démarche sur ton triptyque qui est « d’où on vient, où on est aujourd’hui et où on va », est-ce que c’est une démarche que tu avais déjà eu auparavant ?

Oui, tout à fait. Mais c’est quelque chose en élaboration, c’est plutôt récent. Plus je travaille, plus je peins, plus j’ai envie d’explorer. Le futur, pour moi, c’est l’exploration de ce qui peut se passer et de ce qu’il va se passer.

Sans donner toutes les clés, l’arbre est pour moi le symbole de la vie, un retour à la nature. C’est pour montrer que la vie n’est qu’un cycle et la nature revient toujours, elle s’adapte. J’ai eu envie dans mes travaux de redonner de l’importance à la nature, dans son sens global. Comment à un moment donné l’être humain a oublié l’importance de la planète, de ses origines, de là où on va. Ce n’est pas du tout un trip écolo, j’ai du mal avec la dimension écolo, bio et tout ce qui tourne autour. C’est bien parce que ça sensibilise les gens mais on ne parle pas du cœur et du fond de la chose. Je ne dis pas que je fais mieux mais j’essaie de soulever des questions, sans forcément donner des réponses. En tant qu’artiste, je me dois de me poser des questions, d’y répondre, pour ensuite poser des questions aux gens. J’aime que mon travail puisse heurter et être mal interprété. Je ne vais pas chercher à le provoquer, ça se fait naturellement, selon moi.

J’ai eu quelqu’un de très important dans ma vie qui m’a aidé, inspiré, et à qui je montrais mes tableaux. Elle les tournait dans tous les sens en y voyant des choses et c’est grâce à elle que j’ai compris qu’à partir du moment où je finis un travail, un dessin ou un tableau, il ne m’appartient plus, il appartient à celui qui le regarde. Si je prends exemple sur Freddy Jay, puisque vous l’avez rencontré, il peut faire un morceau triste avec toutes ses tripes et toi ce morceau il va te faire sourire parce que ça t’évoque quelque chose de différent. L’émotion n’est pas contrôlable. Même si on essaie de procurer de l’émotion à travers nos travaux, on se rend compte que ça nous échappe complètement.

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L’INTERVIEW PART 1

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L’INTERVIEW PART 2

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